Choeur à voix égales et environnement Max/Msp, sur un poème de Jacques Prévert

Cette pièce est composée pour un chœur à voix égales complété d’un dispositif électronique. Ce dernier enrichit les couleurs du chœur avec trois effets originaux. Nous trouvons tout d’abord un principe d’harmonisation fixe qui à partir d’un calcul sur les hauteurs chantées par le chœur, génère plusieurs voix tenant des notes fixes, harmonisant l’ensemble. Le deuxième principe est fondé sur le même procédé, mais crée plusieurs voix parallèles à partir de celles du chœur. La particularité de ces traitements sonores est que les parties entendues (électroniques et chantées) possèdent strictement le même timbre et, par extension, emploient les mêmes paroles.
Ces deux effets, ainsi que le plus classique « Delay » qui fabrique une sorte d’écho des voix, permettent de donner au chœur une dimension sonore augmentée : l’amplitude vocale est multipliée, les voix naissent et disparaissent à l’improviste, tout en préservant les timbres du chant choral et de la voix soliste.

Guilhem Rosa

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